Aol Au mois d'avril dernier, nous apprenions que le groupe américain de médias Time Warner comptait vendre ses filiales Internet française et allemande. L'intention de cession de la filiale britannique ne fut, quant à elle, confirmée que deux mois plus tard.

L'explication donnée par le groupe était une rentabilité médiocre de ses filiales Internet sur le Vieux Continent, due à la concurrence acharnée que se livrent les principaux acteurs du marché. Par conséquent, Time Warner comptait faire d'AOL un simple portail, à l'instar des bien connus Google, MSN ou Yahoo!.


Neuf Cegetel négocie le rachat d'AOL France

Si les choses se sont depuis éclaircies en ce qui concerne la vente de la filiale française d'AOL, avec l'exclusivité sur la vente récemment accordée au groupe Neuf Cegetel, il reste toujours à définir les acquéreurs des filiales britannique et allemande.


AOL Allemagne : United Internet abandonne
Du côté de la filiale allemande, les choses se précisent également. Un article, paru ce mercredi dans le quotidien allemand Die Welt et relayé par nos confrères de ZDNet, nous apprend que United Internet, second opérateur Internet en Allemagne juste derrière T-Online, une filiale de Deutsche Telekom, a finalement jeté l'éponge.

Le groupe United Internet n'a pas souhaité commenter la décision, mais tout laisse à penser que le prix demandé est trop élevé. Time Warner réclame en effet 600 millions d'euros pour sa filiale allemande.

Les quatre candidats restant en lice pour le rachat d'AOL Allemagne sont donc les suivants : Freenet, KPN, Versatel et Telecom Italia. Affaire à suivre.