Néanmoins, dans ce domaine, côté français la partie est beaucoup plus difficile pour la firme de Steve Jobs qui souffre d'une concurrence bel et bien présente.
Les
chiffres
D'après
un article paru dans le magazine économique Challenges, la
répartition du marché de la vente de musique en ligne
n'est pas aussi favorable pour iTMS en France, qu'elle ne l'est à
l'échelle mondiale. Ainsi, si iTunes détient 70 % des
parts de marché à travers le monde, en France, ce taux
tombe à 40 %, le reste étant pour 25 % attribué
à Virgin Mega, 17 % à SFR et 15 % à la FNAC ( 3
% pour les autres ).
Pas
si folles les déclarations de SFR
Ces
chiffres apportent plus de crédit aux annonces de Jean-Bernard
Lévy, le président de Vivendi dont SFR est l'une des
filiales et qui, comme nous vous le relations dans une actualité
précédente, prétendait que SFR était
désormais dans le top 3 des plates-formes de téléchargement
en France, sans toutefois mettre en avant une quelconque statistique
pour étayer ses dires. Certes, pour SFR, l'écart à
combler est encore conséquent pour s'imposer comme le leader
du secteur ( objectif affiché par Lévy pour la fin de
cette année ) mais il est vrai que l'on aurait pu s'attendre
à un fossé plus large à combler.
D'autres
motifs de satisfaction
Si
ces faits typiquement français ne sont pas très
réjouissants pour Apple, la firme de Cupertino pourra se
réconforter avec la récente tournure que vient de
prendre le projet de loi sur les Droits d' Auteur et les Droits
Voisins dans la Société de l' Information qui est
actuellement soumis à l'examen du Sénat. Alors qu'un
article de cette dernière au sujet de l'interopérabilité
avait provoqué la colère d' Apple qui menaçait
de se désengager du marché français, le Sénat
vient de faire volte-face en dénaturant cette notion puisque
dans le cadre de la loi DADVSI, l'interopérabilité ne
sera pas imposée mais négociée ( à moins
d'un ultime rebondissement ).
Mangez des pommes !