En vantant sa première place ou première place ex aequo dans l'étude réalisée par l'Arcep concernant la qualité des réseaux fixes, l'opérateur Bouygues Telecom s'est attiré les foudres de son concurrent Free... et celles du régulateur lui-même.

Le groupe de Xavier Niel, mal placé dans l'étude de l'opérateur, avait déjà attaqué la semaine dernière en mettant en demeure Bouygues Telecom de cesser toute communication à ce sujet étant donné que l'étude en question est avant tout un protocole à l'essai dont les résultats doivent être pris avec précaution.

L'Arcep elle-même a publié un communiqué ce dimanche, dans lequel elle met en garde les opérateurs "quant à l'exploitation à des fins commerciales de son nouvel observatoire sur la qualité des services fixes d'accès à Internet".

Bouygues Telecom n'est pas cité directement mais c'est bien sa communication qui est visée et son choix d'utiliser des résultats non fiables (mais que l'Arcep a cependant publiés) pour se présenter en numéro un de la qualité d'accès Internet fixe.

Le régulateur met en avant le fait qu'il s'agissait d'une étude-test dont la méthodologie reste à améliorer du fait de la complexité de la mesure, beaucoup plus compliquée que pour les réseaux mobiles, et dont les "premiers résultats ne permettent pas, en particulier, de comparer globalement la qualité de service des fournisseurs d'accès Internet".