Les nouveaux outils de communication de l'Internet ont la cote auprès des militaires en leur permettant notamment de garder un lien social avec les membres de leur famille, leurs amis. Les directives de l'armée britannique sont donc plutôt fraîchement accueillies avec des soldats qui se sentent presque infantilisés et regrettant le peu de confiance que leur accorde leur état major.


La grande muette également sur le Net
Même s'il ne s'agit pas d'une interdiction totale, l'armée britannique a demandé à ses soldats mais aussi à ses officiers, de cesser l'utilisation de sites comme Facebook et MySpace en vertu de problèmes de sécurité avec la divulgation d'informations potentiellement sensibles. Une quasi interdiction qui ne s'arrête pas aux seuls réseaux sociaux et englobe également les blogs, les jeux en ligne, rapporte Times Online.

Ce n'est pas la première fois que l'armée fait preuve d'une telle méfiance, quitte à se mettre à dos ses soldats. L'année dernière, c'est l'armée canadienne qui avait demandé à ses soldats de se montrer très vigilants vis-à-vis des sites communautaires. Encore une fois stigmatisé, Facebook, et les suspicions d'une surveillance du réseau opérée par des membres d'Al-Qaïda. L'armée canadienne avait alors demandé d'éviter de mentionner sur Facebook le statut de militaire, de publier des photos dont certaines prises sur le terrain.