Ce n'est plus un secret pour personne, Assassin's Creed Unity aura été sorti par Ubisoft dans la hâte, laissant un gout amer aux joueurs de la première heure tant l'expérience de jeu était gâchée par la foule de bugs. Rapidement, le ton est monté chez les joueurs, agacés de constater que le même scénario se répète systématiquement chez l'éditeur, qui préfère respecter un calendrier de sorties plutôt que de finaliser ses titres comme il se doit.

assassin's creed unity  Assassin's Creed est une franchise à succès, dont l'image est ternie depuis quelques volets par des sorties catastrophiques laissant penser parfois que le jeu est proposé en version non complète, Ubisoft corrigeant le tir progressivement au fil de mises à jour ( qui parfois remplacent des bugs par d'autres), et ce sont aux joueurs qui paient pourtant leur exemplaire plein pot de participer à ce qui ressemble à une phase de Beta test gigantesque, avec des abandons chez les joueurs en cours de route...

Cette fois, Assassin's Creed Unity a fait fort, et il aura fallu 4 mises à jour pour parvenir enfin à obtenir un jeu au fonctionnement correct... plus d'un mois après la sortie officielle du titre.

Pour se faire pardonner, Ubisoft a annoncé qu'un titre (parmi une liste de 6 titres de l'éditeur) serait offert en dédommagement aux joueurs ayant acheté le Season Pass d'Assassin's Creed Unity (puisque le DLC Dead Kings a été offert à tous les joueurs au passage). Aujourd'hui, l'aspect gratuit du cadeau a encore un petit arrière-gout.

Si les titres proposés intègrent des nouveautés comme Far Cry 4 ou The Crew, des conditions s'appliquent pour celles et ceux souhaitant accepter ce dédommagement.

En effet, le titre n'a rien de véritablement gratuit, puis qu'en l'acceptant, l'utilisateur renonce automatiquement a participé à un quelconque recours en justice pour dénoncer le chaos du lancement d'Assassin's Creed Unity. En somme, Ubisoft tente d'acheter le silence des joueurs en douce.

Les joueurs qui auraient déjà choisi d'obtenir un jeu en compensation ne pourront pas participer à des recours collectifs visant Ubisoft ou n'importe laquelle de ses filiales.

Ce procédé douteux n'est pas uniquement pratiqué par Ubisoft, Electronic Arts l'avait également mis en place pour tenter de limiter l'impact d'un procès visant Sim City.

Il est bien dommage pour l'image du jeu vidéo de voir des éditeurs de cette envergure passer plus de temps à s'entourer de précautions pour éviter des procès qu'ils ne semblent en passer à finaliser leurs titres.