La firme affirme ainsi qu'une attaque par déni de service à son encontre pourrait carrément faire planter Internet. Son directeur de la sécurité, Ken Silva, explique : " Il existe des attaques destinées à mettre hors d'activité nos serveurs. Cela fermerait en effet Internet ".
Silva a également ajouté que bien que les attaques de type DoS ( Denial of Service ) étaient difficiles à tracer, il y a " des groupes bien connus éparpillés en Russie, en Chine et en Roumanie " qui agissent probablement au su de leurs gouvernements : " il serait difficile d'imaginer des organisations pratiquant ce genre d'activités et qui ne soient pas repérées par leurs gouvernements ".
Pour cette raison, VeriSign " a souhaité devenir plus futé " dans la manière de bloquer ce trafic malveillant. " Nous pouvons continuer d'ajouter de la bande passante, mais à terme, sur un horizon de 20 ans, on ne pourra pas continuer à faire cette course à pied. Internet, dans son ensemble, doit devenir plus intelligent pour repousser ces attaques de types DoS ", assure Silva.
Actuellement, le groupe met à niveau son infrastructure dans le cadre de son projet dénommé Titan qui consiste notamment à ajouter de la bande passante et à surveiller plus étroitement les systèmes informatiques.
