Une découverte d'une équipe de recherche écossaise pourrait révolutionner le monde de l'électronique grand public.

Une équipe de recherche de l'Université de Glascow vient de dévoiler le résultat de plusieurs années de recherche dans le domaine des nano-technologies.

Le fruit de ce long travail prend la forme d'une molécule minuscule, qui peut néanmoins stocker une quantité importante de données.

Dans un avenir proche (d'ici à cinq ans), cette technologie, si elle se généralisait, pourrait aboutir à la commercialisation de cartes mémoire et de disques durs d'une taille infiniment plus faible qu'actuellement.

Après trois ans de travaux et 100.000 livres sterling dépensées, l'équipe internationale basée en Ecosse présente donc une molécule d'oxyde de métal 10.000 plus fine qu'un cheveu humain, et susceptible, de par sa taille, de multiplier, à encombrement égale, par 10.000 le nombre de cellules de stockage de données par rapport aux techniques actuelles.

La véritable limite dans la course à la miniaturisation reste donc plus que jamais la taille des batteries nécessaires au fonctionnement de nos appareils électroniques, mais, comme le souligne un des chercheurs de Glascow, l'industrie fait des progrès constant dans ce domaine.

Source : TechNewsWorld