baidu logo.png Le moteur de recherche Baidu qui est le plus utilisé en Chine, en a une nouvelle fois pris pour son grade mardi dernier sur le front de la lutte contre le téléchargement illégal. " Riposter vigoureusement à Baidu, le plus important et plus incorrigible pourvoyeur de musique piratée en Chine, est devenu un objectif commun à toute l'industrie du disque ", a déclaré un responsable de la société chinoise des droits d'auteur (propos relayés par l'AFP).

Ce rappel à l'ordre est loin d'être une première pour Baidu qui commence à être rompu à l'exercice. Le Google chinois est en effet dans le collimateur de l'IFPI (International Federation of the Phonographic Industry) pour la publication d'une section MP3 sur son portail où l'on peut trouver des liens renvoyant vers sites pirates hébergeant des fichiers musicaux illicites. Trois majors du disque ont ainsi porté plainte, demandant la suppression de tous les liens donnant accès à ces sites en infraction avec la loi sur la propriété intellectuelle. Neuf millions de dollars de compensation financière sont également réclamés.


Couper les vivres publicitaires
Pour faire pression sur Baidu, en plus du volet judiciaire, un volet commercial est venu se greffer avec la menace de sanctions publicitaires. Tout le lobby de l'industrie du disque s'est ainsi réuni, demandant aux publicitaires de " s'interroger soigneusement afin de décider s'ils doivent continuer à placer leurs bannières sur des supports pratiquant le piratage ".