Bell Labs Les réseaux mobiles sont en constante évolution et migrent actuellement vers le 3.5G ( HSPA ), en attendant les premiers passages à LTE ( Long Term Evolution ) qui représente le 3.9G ou, d'un point de vue marketing, la 4G ( pour se distinguer de la période actuelle ).

La vraie 4G ( au sens technique,  selon le 3GPP ) est toujours en cours d'élaboration mais les travaux avancent, sous le signe de la collaboration. Dans ce cadre, et pour préparer l'avenir, Bell Labs ( unité de recherche d' Alcatel-Lucent ) et l'opérateur coréen SK Telecom ont signé un MoU ( Memorandum of Understanding ), c'est-à-dire un accord-cadre qui doit leur permettre de préparer conjointement les technologies nécessaires au succès de la 4G.


Vers un réseau cellulaire s'auto-gérant
Le futur réside dans " l'intelligence " des réseaux cellulaires qui devront être capables de s'auto-organiser et de s'auto-optimiser dans un contexte complexe d'éléments très divers, avec des capacités variables, se connectant au réseau.

Les deux sociétés vont également évaluer des technologies comme le cloud computing et tenter de les adapter au mieux aux besoins des opérateurs mobiles. SK Telecom pourra apporter son savoir-faire dans le domaine de la maîtrise des interférences, de l'automatisation des réseaux et de la virtualisation dans un environnement multi-réseaux tandis que Bell Labs pourra aller plus loin dans son exploration des technologies émergentes appliquées aux réseaux mobiles.

" Cet accord est une belle opportunité permettant à nos deux sociétés de collaborer sur les futures technologies au coeur des réseaux de télécommunications au travers de l'expérience de SK Telecom en matière de services et de gestion des réseaux et de la puissance de R&D de Bell Labs dans les télécommunications ", explique Jae Wan Byun, vice-président chez SK Telecom.