Cette fois-ci, ça sent vraiment le roussi pour BenQ Mobile, la filiale montée par BenQ après le rachat de la branche Téléphonie mobile de Siemens.

La société, mise en faillite fin septembre 2006, malgré les efforts déployés pour créer une gamme de mobiles attractifs et présente sur les différents segments du marché, n'a pas réussi à s'imposer, à un moment où les deux principaux acteurs (Nokia et Motorola) ont durci la compétition.

La société a maintenant trois mois pour trouver un repreneur avant que la procédure d'insolvabilité soit lancée. Sur les 3000 employés de BenQ Mobile, une bonne partie a bon espoir d'être reclassée au sein de Siemens, qui a lancé une grande opération de soutien pour sauver les emplois en danger.

Compétition acharnée et retards au lancement de produits n'ont pas permis à BenQ d'équilibrer la balance et de prendre des parts de marché. Le fabricant taïwanais a finalement préféré se séparer d'une branche qui lui aura coûté plus d'un milliard de dollars, sans parvenir à s'implanter sur les marchés européens et latino-américains, comme espéré lors du rachat de la branche de Siemens.


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