Les pilotes d'avion ont la hantise de la collision avec un ou plusieurs oiseaux. Des matériaux sont spécialement utilisés afin de réduire l'impact de ce genre de collisions qui peuvent cependant occasionner des déformations, comme au niveau du nez d'un appareil.

Un Boeing 737-700 de la compagnie aérienne Linhas Aéreas de Moçambique (LAM) présente de tels stigmates. Cependant, le nez de l'avion n'aurait pas été déformé suite à un incident aviaire mais en raison de la collision avec un drone.

La collision a eu lieu lors d'un vol transportant 80 passagers, en plus des 6 membres d'équipage, et à l'approche de Tete au Mozambique. La compagnie aérienne rapporte que l'équipage a entendu un bruit lors de la procédure d'approche.

L'avion a pu se poser sans encombre. Après l'atterrissage, une inspection au sol a permis de constater les dégâts occasionnés sur le nez de l'appareil. The Aviation Herald écrit que cet examen a révélé un impact de drone sur le côté droit du radôme.

" Dans la région, des drones d'environ 10 kg sont souvent utilisés pour l'exploitation minière. D'après des témoins au sol, ces drones sont utilisés sans égard pour l'aérodrome et le trafic aérien ". Le nez endommagé de l'appareil a été changé avant reprise des vols.

En France, le gouvernement a mis en ligne via le Géoportail une carte interactive pour informer les pilotes de drones de loisir des zones de restrictions et d'interdictions en France. Une interdiction qui vaut à proximité des aérodromes, avec des distances minimales d'éloignement qui peuvent atteindre 10 km pour les aérodromes les plus importants.