Après l'échec du rachat de SFR, Bouygues annonçait rapidement une restructuration pour faire face à la nouvelle donne du marché mobile. Suite à une réunion du conseil, le groupe déclarait avoir à licencier 1516 personnes , soit 17% de son effectif total.

Bouygues-Telecom-logo  Une restructuration qui devait toutefois être révisée d'après le Figaro qui indique que " la sanction pourrait être moins lourde que prévu pour les salariés de Bouygues Telecom". Est ainsi abordé le chiffre de 1404 licenciements contre les 1516 annoncés. Une différence de 112 qui soulage à peine les syndicats qui continuent de fustiger la direction du groupe.

La CGT a toujours décrit la situation en apparence bloquée du marché mobile comme l'occasion pour Martin Bouygues de satisfaire les actionnaires, au détriment des employés. Pour le syndicat, le plan social devait permettre " à Martin Bouygues et aux actionnaires de continuer à s'enrichir tout en poursuivant le Monopoly des Télécoms avec les autres opératersr. Les soi-disant ennemis ou concurrents d'hier se rencontrent, discutent, se partagent le marché et s'enrichissent. Pour eux, les emplois sont juste une variable d'ajustement pour ne pas perdre leur capital investi et leurs profits."

La CFDT a déjà annoncé qu'une consultation avec le comité d'entreprise et le comité central d'entreprise était prévue les 24 et 25 septembre prochain, avec en ligne de mire un plan de départs auprès de l'administration du travail le 26 septembre.

Il sera demandé aux salariés souhaitant partir de se faire connaitre cette fin d'année, si leur nombre est insuffisant, les licenciements interviendront dès le début de l'année 2015.

Source : Le Figaro