Dans cette affaire, le groupe accuse les trois compagnies d'avoir enfreint ses brevets concernant la détection de virus et leur suppression des réseaux d'ordinateurs. Cette technologie " représente une démarcation assez importante des traditionnelles méthodes des antivirus pour protéger les ordinateurs individuels ", a déclaré Trend Micro.
Les réclamations de Trend Micro accusent Barracuda d'avoir importé dans ses applications antivirales des éléments qui enfreignent ses brevets. Selon l'éditeur, l'accusé aurait aussi utilisé du code du produit open source ClamAV, écrit à la fois par des développeurs européens et australiens, et qu'il n'aurait pas respecté la licence de ce dernier. Enfin, Barracuda aurait importé des éléments matériels, rajoute la réclamation. Les accusations envers Panda reposent sensiblement sur les mêmes fondements.
Si Panda n'a pas immédiatement répondu à nos confrères d'InfoWorld, Barracuda a lui déclaré que cette affaire était " curieuse ". " Il est intéressant que l'ITC ait décidé de mener une enquête, étant donné que Barracuda Networks conçoit chacun de ses produits aux USA et n'importe rien qui n'ait de l'importance " dans le cadre de cette affaire, a déclaré Kylie Heintz, porte-parole du groupe.
Dans son communiqué, l'ITC a déclaré qu'elle allait apporter des conclusions aussi vite que possible, probablement d'ici les 45 prochains jours.
