Apple_iPod_Touch_New Dans le Journal officiel, on trouve désormais trace du décret relatif à la Carte Musique. Son arrivée paraît donc imminente. En début de mois, cette dernière avait reçu l'aval de la Commission européenne et notamment afin que l'État la subventionne à hauteur de 50 %.

Annoncée plusieurs fois mais pas encore lancée, la Carte Musique a été présentée en début d'année par le président Nicolas Sarkozy comme un moyen de " réhabituer les jeunes à acheter ce qu'ils écoutent ". Avec l'appui des vertus dites pédagogiques de la réponse graduée de la Hadopi, le pari est de les détourner du téléchargement illégal.

Dans le décret, il est fait mention de " favoriser la consommation légale de musique en ligne " et d'une " aide d'une durée de deux ans à l'accès à la musique numérique dématérialisée ". La Carte Musique s'adresse aux 12-25 ans. Labellisée par la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, l'offre doit proposer des titres musicaux " émanant des catalogues de plus de cinq auteurs, artistes-interprètes ou leurs ayants droit, et de plus de trois producteurs de phonogrammes ".

La Carte Musique va permettre d'acheter pour 50 euros de musique sur des sites de téléchargement légal. C'est via un portail dédié qu'il devrait être possible d'acquérir une Carte Musique en précisant notamment les plateformes qui seront utilisées pour l'achat de musique. La carte coûtera 25 euros à son acheteur, l'autre moitié étant donc à la charge de l'État.

L'obtention d'une Carte Musique est plafonnée à une carte par utilisateur et par an, dans la limite d'un million qui seront délivrées par an. Soit, 25 millions d'euros par an pour l'État. Pour les opérateurs de sites partenaires, le bénéfice à retirer de la carte sera plafonné à 5 millions d'euros par an.