CEA Leti logo L'adoption massive des affichages tactiles dans les téléphones portables, et qui tend à s'étendre à de nombreux autres domaines, montre l'importance de l'ergonomie et du mode d'interaction entre l'humain et la machine.

Les formes actuelles sont efficaces pour transmettre de l'information brute, au prix d'une perte de certaines dimensions associées, souvent compensée par l'ajout de signes comme les smileys. Mais il est possible d'aller beaucoup plus loin en intégrant justement les formes de communication non verbales du langage humain, comme la gestuelle ou l'émotion, qui sont encore difficiles à exprimer avec les interfaces homme-machine actuelles ( clavier, souris, écran... ).

Dans le même temps, la microélectronique a fait d'importants progrès et permet désormais au laboratoire d'études CEA-Leti d'envisager " une transition des périphériques classiques vers des interfaces naturelles qui imitent les interactions humaines classiques ".


La microélectronique au secours de l'interface homme-machine

C'est le but du projet Wear-a-BAN, officialisé fin juin, et qui vise à développer des interfaces homme machines portables et non intrusives, créant un BAN ( Body Area Network ) pouvant être utilisé dans les textiles interactifs, la robotique / réalité augmentée ou pour créer des interfaces naturelles dans le cadre du jeu vidéo.

Cette initiative doit permettre de développer certains axes stratégiques comme la création de SoC ( System on a Chip ) radio low power, de plates-formes SiP ( System-in-Package ) utilisable pour les textiles intelligents ou encore la conception d'antennes miniatures portables et de capteurs et puces DSP.

Neuf groupes de travail ont ainsi été mis en place pour travailler sur ces différents aspects ainsi que sur la question de propriété intellectuelle qui en découlera. De nombreuses PME européennes devraient être impliquées dans le projet Wear-a-BAN, qui bénéficie d'un co-financement de la Commission européenne.

Source : Wear-a-BAN