Alors que l'élan national de solidarité s'étend de la France au monde entier après les récents attentats qui se sont produits en France, à Charlie Hebdo et à l'Hyper Cacher, certains en profitent pour déverser leur haine sur Internet ou ils se croient à l'abri, des pleutres cachés derrière leurs écrans se croyant à l'abri de la justice.

Pour rappel, la justice française puni de 7 ans de prison et d'une amende allant jusqu'à 100 000€ les messages d'apologie des actes de terrorisme, qu'ils soient diffusées à la télévison, dans les journaux, dans la rue ou bien sur internet. Et c'est bien ce qui est arrivé à certains qui, dès mercredi soir, n'hésitaient pas à déverser leur haine et à "rendre hommage" aux frères Kouachi et à Amedy Coulibably, notamment à travers Twitter et des hastags que nous ne divulguerons pas.

Dès mercredi soir à Saint-Priest, un individu de 20 ans s'est présenté au commissariat en criant : "Vive les assassins de la police". Ou encore jeudi à Lyon ou un homme de 28 ans criant aux policier s de la BAC "Allah Akbar, déjà deux morts chez vous, allez vous faire enculer fils de pute, c'est bien fait pour vous". Ou encore cet individu de 35 ans résidant à Vénissieux qui criait "Cela ne vous suffit pas ce qui s'est passé ce matin à Paris ? Ici on est chez nous". Ces 3 individus passeront en mai devant un officier de police judiciaire pour répondre de leurs actes.

Notre jeunesse est également concerné avec cet exemple d'un lycéen de 19 ans qui a reconnu avoir salué sur un réseau social le massacre commis. Il a été jugé en comparution immédiate ce vendredi par le tribunal correctionnel de Carpentras et condamné à un an de prison avec sursis et 210 heures de travaux d'intérêt général.
Toujours sur internet, un homme de 30 ans sera jugé dès ce lundi à Strasbourg pour avoir publié sur Facebook une photo montrant un fusil de type kalachnikov accompagnés de mots de "réjouissance". Il risque jusqu'à 7 ans de prison.


Appel citoyen : comment signaler un contenu illicite ?

Le ministère de l'Intérieur rappelle que :

Internet est un espace de liberté où chacun peut communiquer et s'épanouir. Les droits de tous doivent y être respectés, pour que la « toile » reste un espace d'échanges et de respect. C'est pourquoi les pouvoirs publics mettent ce portail à votre disposition. (...) vous pouvez transmettre des signalements de contenus ou de comportements illicites auxquels vous vous seriez retrouvés confrontés au cours de votre utilisation d'Internet.

Soyez citoyens, et signalez tout propos portant atteinte à la république et à la liberté en n'hésitant pas à vous rendre sur le site du ministère de l'intérieur internet-signalement.gouv.fr.

Bonne manifestation à tous !

Mise à jour : Selon le journal Le Monde, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve aurait vendredi matin indiqué aux préfets que 3721 messages faisant l’apologie des attentats avaient été recensés sur les réseaux sociaux grâce à l’utilisation de la plate-forme Pharos (internet-signalement.gouv.fr) et donc l’aide de tous les internautes citoyens. 

Source : Metronews