Le Web chinois a recours à la censure pour rassurer les internautes, ou du moins éviter la panique. Situé à proximité du Japon, l'Empire du Milieu est dans la crainte de rejets radioactifs. Que les internautes chinois se rassurent, la cybermuraille est là pour bloquer tout cybernuage éventuel.

Selon les constatations de l'AFP, la censure du Web chinois est déjà en marche sur sina.com, connu pour être un portail de divertissement et un équivalent de Twitter en Chine. Le célèbre service de microblogging est d'ailleurs interdit de cité en Chine.

La censure porte notamment sur le terme " fuite nucléaire ". Selon l'AFP, il s'agirait de " freiner la propagation des craintes et des rumeurs liées aux rejets radioactifs de la centrale japonaise de Fukushima ".

Une recherche sur " fuite nucléaire " a pour conséquence l'affichage du message : " selon les lois en vigueur, le résultat de votre recherche ne peut être communiqué ". Ce qui finalement peut se révéler encore plus anxiogène que des rumeurs...

Source : AFP