NTT communications se lance dans le cinéma et plonge les adeptes des salles obscures dans un environnement plus vrai que nature.


Logo ntt L'opérateur japonais Nippon Telegraph & Telephone Communications élargit son champs d'action et se tourne vers le divertissement grand public avec le 7ème art. L'ambition de NTT : créer une ambiance dans les salles, propice à exalter via l'odorat, les émotions des cinéphiles.


Un diffuseur d'arômes informé par Internet
La projection à partir du 22 avril du film Le Nouveau monde dans deux salles de cinéma au Japon, sera l'occasion pour NTT de tester son nouveau service qui par le biais d'un système informatique, va permettre de propager dans l'enceinte calfeutrée, divers parfums en corrélation avec des scènes du film.

Le diffusion des arômes est physiquement assurée par l' Aroma Premium Seat, grâce auquel les rangs à proximité pourront bénéficier de cette atmosphère singulière. La " recette aromatique " est elle, téléchargée par le biais d' Internet depuis un serveur de NTT. Une fois le téléchargement effectif, la synchronisation film / odeurs est laissée à la charge d'un réseau local.


L'odorat, un thème récurrent
Dans le cadre de son activité de FAI, NTT a déjà proposé comme nous vous en faisions part en novembre dernier, une offre similaire en la matière mais ramenée à l'échelle du particulier.

Il n'y a cependant pas que NTT que les odeurs inspirent et l'on peut trouver par exemple, des courriels odorants proposés par un FAI britannique ( une senteur spécifique émane d'un périphérique connecté à l'ordinateur suivant les signaux électroniques qui lui sont envoyés par le mail ). Dernièrement, Samsung a également fait état d'un projet concernant un mobile diffusant des odeurs choisies par rapport aux appels passés ou reçus.

En outre, en ce qui concerne le cinéma, c'est en 1981 que le premier film en Odorama a été diffusé mais, à l'époque, le procédé utilisé était beaucoup moins High-Tech puisqu'il s'agissait pour le spectateur de gratter une pastille odorante en fonction de ce qu'il voyait à l'écran.

Quelques cinéphiles nippons pourront ainsi clamer même si le film ne leurs a pas plu, qu'ils en ont pris plein les narines à défaut des yeux ou des oreilles.

Source : L'Atelier