µTorrent-2-2 En l'occurrence, il s'agissait d'un film pornographique, mais notre veuve de 70 ans a eu la bonne idée de médiatiser l'affaire. Affirmant mordicus ne jamais avoir entendu parler de BitTorrent, elle avait reçu une lettre du cabinet d'avocats Steele Hansmeier PLLC.

Comme bien souvent aux États-Unis, une transaction lui avait été proposée, soit près de 3 400 $ en l'échange de l'abandon de poursuites en justice où elle encourrait jusqu'à 150 000 $. Notre grand-mère a tenu bon et a bien fait puisque Steele Hansmeier PLLC a décidé d'abandonner les poursuites.

De quoi faire froid dans le dos, Steele Hansmeier PLLC a reconnu une erreur et a mis un terme aux accusations après avoir trouvé la véritable personne responsable du téléchargement illicite. Et si notre grand-mère n'avait pas fait preuve d'entêtement ?

Dans cette affaire, l'accusée à tort avait reconnu ne pas savoir si sa connexion Wi-Fi était protégée ou pas. Peut-être inspiré par l'Hadopi en France, un représentant des plaignants s'était alors engouffré dans la brèche pour souligner que quiconque ne sécurisant pas son accès est responsable.

L'histoire ne dit pas comment le véritable coupable a été identifié, mais pose toujours autant de questions sur la fragilité d'une adresse IP en tant que preuve.

Source : TorrentFreak