Les autorités sud-coréennes sont en alerte après que plusieurs sites gouvernementaux aient été rendus inopérants suite à une cyberattaque. Parmi ces sites Web, celui du bureau du président, du ministère de la Défense et de l'Assemblée nationale qui ont croulé sous les requêtes générées automatiquement sous la houlette d'un logiciel malicieux. Les serveurs n'ont ainsi pas pu faire face arrivant à saturation pour un total de 25 sites concernés. Un retour à la normale est cours.

Pour cette attaque par déni de service distribué en règle qui a débuté mardi matin pour se poursuivre jusqu'à aujourd'hui, les regards se tournent inévitablement vers la toute proche Corée du Nord. Selon l'AFP qui cite des déclarations des services secrets sud-coréens à plusieurs députés, c'est effectivement la Corée du Nord qui se cache derrière ces attaques. L'information n'a toutefois pas été confirmée de manière officielle.

L'Associated Press rapporte de son côté que le pays de l'Oncle Sam a également été la cible de telles cybarattaques perpétrées le jour de sa fête nationale le 4 juillet dernier. Des cyberattaques auxquelles n'ont pas résisté plusieurs sites gouvernementaux. Une étrange coïncidence à l'heure où les tensions avec la Corée du Nord sont à fleur de peau.