Voilà un spécimen de spam susceptible de faire perdre quelques repères aux destinataires français. L'e-mail s'adresse à d'anciennes victimes d'arnaques de type nigériane. En-tête de la Sacem et surtout cachet de la DGCCRF qui dépend de Bercy, cet e-mail fait miroiter à ces victimes un remboursement.

Pour bénéficier de ce remboursement, le consommateur doit verser par virement une caution de 350 euros et envoyer par e-mail plusieurs informations confidentielles. Il s'agit donc bien évidemment d'une autre arnaque à la nigériane et d'un courriel auquel il ne faut pas répondre, prévient la DGCCRF... la vraie.

Une tentative d'arnaque tout de même sacrément culottée qui prend pour alibi l'organisme auprès duquel les consommateurs peuvent porter plainte. Les consommateurs qui s'y laissent prendre pourraient payer le prix fort après avoir déjà été les victimes d'une première arnaque. Espérons que ce ne soit pas le cas, mais la DGCCRF qui a déposé plainte auprès du Parquet de Paris, précise dans un communiqué que " les consommateurs qui auraient versé la somme de 350 euros demandée sont invités à se rapprocher des unités départementales de la CCRF " pour également déposer une plainte.

Selon la DGCCRF, la fraude nigériane est une sollicitation par courriel, à l'origine en provenance du Nigéria, promettant une importante somme d’argent en échange d'une aide financière. Elle tente d'abuser de la crédulité et de l'inexpérience des utilisateurs de messageries électroniques pour leur soutirer de l'argent.


Le site de la DGCCRF