La téléphonie mobile 2G avait créé de nouveaux usages et habitudes autour de la voix et des messages textes. Si le transfert de données a été ajouté par les suite, avec les standards GPRS et EDGE, on reste loin des débits proposés pour l'Internet dans les ordinateurs.

Pour pouvoir proposer de nouveaux services ( musique, vidéo, télévision ), il faut des vitesses de transfert supérieures. La téléphonie 3G européenne, avec son mode de transmission par paquet et sa modulation WCDMA, offre de quoi améliorer les débits mais prépare surtout les évolutions futures.

Celles-ci portent le nom de HSPA ( High Speed Packet Access ) et sont qualifiées de 3,5G. Deux systèmes, HSDPA pour les débits descendants et HSUPA pour les débits montants, vont vraiment permettre d'atteindre du très haut débit, pour le moment de 3,6 Mbps, mais pouvant atteindre potentiellement les 14 Mbps descendants et 5,8 Mbps montants.


Une naissance dans la douleur
Mais il ne suffit pas de disposer de tuyaux pour assurer la réussite d'un modèle économique. Il faut également des terminaux performants, des services mobiles attractifs et des offres d'abonnement incitatives.

Autant d'éléments qui se construisent peu à peu; au gré des évolutions technologiques et de l'évolution des mentalités. D'abord réservés aux professionnels, les réseaux mobiles haut débit gagnent peu à peu le grand public. C'est cette progession qui est dressée schématiquement dans ce dossier sur les réseaux mobiles 3G et 3,5G.