Dans cette affaire, nos collègues journalistes ne réclament pas de dédommagement financier mais des sanctions à l'encontre du plus gros fabricant d'ordinateurs au monde, a déclaré Kevin Boyle, avocat des trois reporters.
Selon les informations en possession du quotidien d'outre-Atlantique, le groupe CNET n'a pas prévu de se joindre à l'affaire mais pourrait très bien porter plainte séparément. Hewlett-Packard a ces dernières semaines fait l'objet d'enquêtes minutieuses suite aux écoutes téléphoniques réalisées avec pour objectif de savoir d'où provenaient les fuites industrielles relayées par les journalistes en 2005 et 2006.
HP avait embauché des enquêteurs externes pour espionner les reporters mais également des membres de conseils d'administration de groupes de presse et autres employés pour obtenir ces informations.