Telephone mobile " Nous mettons l'accent sur les sanctions...et sur le fait que les compagnies devront se plier à ces taxes ", a déclaré Jaime Guerrero, délégué équatorien des télécommunications, sans toutefois donner de détails financiers sur lesdites sommes. Il a ajouté que les firmes devraient donner environ 1 % de leurs bénéfices pour créer un fonds orienté vers la pauvreté.

Le Président Rafael Correa souhaite en effet renégocier les contrats avec les opérateurs mobiles afin d'accroître la participation de l'Etat, améliorer les services et baisser les tarifs. Il a alerté les compagnies qui ne se plieraient pas à ces règles de nouvelles régulations qui les pousseraient à quitter le pays.

Porta, une division du mexicain America Movil, et Movistar, filiale de l'espagnol Telefonica, détiennent actuellement 96 % des parts de marché mobile du pays. Ces deux groupes sont en discussions avec le gouvernement équatorien afin d'étendre leurs licences pour 15 ans. Guerrero a mis en garde sur le fait que les autorités continueront d'enquêter sur les pannes de services de Porta qui pourraient amener une rupture de contrat. Il a également appelé les tribunaux à ne pas écouter toute action en justice de Porta - qui compte 6 millions d'abonnés - demandant l'annulation de la requête du gouvernement.