
Le Président Rafael Correa souhaite en effet renégocier les contrats avec les opérateurs mobiles afin d'accroître la participation de l'Etat, améliorer les services et baisser les tarifs. Il a alerté les compagnies qui ne se plieraient pas à ces règles de nouvelles régulations qui les pousseraient à quitter le pays.
Porta, une division du mexicain America Movil, et Movistar, filiale de l'espagnol Telefonica, détiennent actuellement 96 % des parts de marché mobile du pays. Ces deux groupes sont en discussions avec le gouvernement équatorien afin d'étendre leurs licences pour 15 ans. Guerrero a mis en garde sur le fait que les autorités continueront d'enquêter sur les pannes de services de Porta qui pourraient amener une rupture de contrat. Il a également appelé les tribunaux à ne pas écouter toute action en justice de Porta - qui compte 6 millions d'abonnés - demandant l'annulation de la requête du gouvernement.