La nouvelle étude Ipsos MediaCT réalisée pour le compte de l' AFMM ( Association Française du Multimédia Mobile ) n'apporte pas de grandes révélations mais confirme l'engouement des internautes mobiles français pour le surf depuis leur appareil mobile.

Réalisée auprès de 1244 détenteurs de téléphone portable âgées de 15 à 50 ans, elle met en évidence que 31% des utilisateurs surfent régulièrement sur l'Internet mobile ( contre 25% en avril 2008 ), et que 29% de ceux-ci se connectent au moins une fois par jour.

A noter que c'est la tranche d'âge des 25-34 ans qui a progressé le plus ( +40% ), suivie de près par les 35-50 ans ( +38% ). Et, sans surprise, ce sont ceux qui disposent d'un forfait mobile " illimité " qui se connectent le plus fréquemment.

Parmi les usages prépondérants, on retrouve la consultation d'informations et de la messagerie, puis l'utilisation de sites pratiques ( petites annonces, plans, banque... ), le téléchargement de contenus mobiles ( musique, jeux, fonds d'écran... ) et enfin l'aspect communautaire ( partage photo et vidéo, blog, chat... ).


Succès de la géolocalisation et de la publicité non intrusive
L'étude note que la géolocalisation correspond à une attente significative des internautes mobiles tandis que le paiement mobile et les promotions par SMS / MMS sont en retrait. Pourtant, 34% des personnes interrogées ont déjà utilisé l'Internet mobile pour obtenir des informations sur un produit et 18% indiquent avoir déjà cliqué sur une publicité mobile.

etude ipsos mediact AFMM

Sur les 76% de personnes ayant déjà reçu par SMS des offres promotionnelles avec un lien, vers un site mobile publicitaire ou pour participer à un jeu, 20% d'entre elles y ont déjà répondu, et 21% ont déjà répondu à une société par SMS ou MMS dans le cadre d'une offre.

La publicité mobile par SMS n'est donc généralement pas perçue comme contraignante si elle ne se montre pas intrusive et si elle donne la possibilité d'une interaction ludique. D'autre part, la possibilité d'y mettre fin en principe à tout moment en envoyant un SMS avec le mot STOP, si elle relativement peu connue des utilisateurs de téléphones portables ( 21% ), est jugée plutôt rassurante.