Cette semaine, la Commission européenne a adopté sept nouvelles priorités pour l'économie et la société numériques. Pour Bruxelles, l'année 2013 sera la plus chargé en la matière.

Vice-présidente de la Commission européenne, Neelie Kroes a particulièrement insisté sur l'augmentation des investissements dans le haut débit.

D'après l'exécutif européen, près d'un million de postes dans le secteur du numérique risquent de ne pas être pourvus d'ici à 2015 si aucune mesure paneuropéenne n'est prise.

Les sept priorités pour 2013 et 2014 sont :

  • Créer un nouvel environnement réglementaire stable pour le haut débit fixe et mobile comprenant un accès non discriminatoire plus large au réseau, une nouvelle méthode de calcul des coûts pour l'accès de gros aux réseaux à haut débit, la neutralité de l'Internet, le service universel et les mécanismes pour réduire les coûts de génie civil liés à la mise en œuvre du haut débit.
  • Créer de nouvelles infrastructures de services publics numériques grâce au mécanisme pour l'interconnexion en Europe : services numériques d'identités et de signatures électroniques, justice en ligne, dossiers médicaux et plateformes culturelles en ligne.
  • Lancer une grande coalition sur les compétences et les emplois numériques : coordonner les actions du secteur public et du secteur privé pour augmenter le nombre de stages de formation informatique, tisser des liens enseignement-entreprises plus directs, soutenir les entrepreneurs du Web et rendre l'Europe plus accueillante pour les start-ups.
  • Proposer une stratégie de l'UE en matière de cybersécurité et une directive pour établir un niveau minimum commun de préparation à l'échelle nationale, notamment une plateforme en ligne pour prévenir et contrer les cyberincidents transfrontières et des obligations d'informations sur les incidents.
  • Réviser et moderniser le cadre législatif de l'UE du droit d'auteur, en vue de décider en 2014 de l'opportunité de présenter ou non les propositions de réforme législative qui en résulteront.
  • Donner un coup d’accélérateur à l'informatique en nuage en s'appuyant sur le pouvoir d'achat du secteur public.
  • Lancer la nouvelle stratégie pour l'industrie microélectronique et nanoélectronique afin d'accroître l'attractivité de l'Europe pour les investissements dans la conception et la production.