Drapeau europe ue Bruxelles a en effet indiqué vouloir étudier le dossier afin d'éviter tout abus potentiel de position dominante. Julia Holtz, avocate de Google, a déclaré que le numéro un de la recherche Web s'était engagé à conserver certaines pratiques de DoubleClick inchangées, sans pour autant donner de détails.

" Nous pensons que cette acquisition est bonne pour les publicitaires, les fournisseurs et les utilisateurs - et nous avons confiance dans le fait que la Commission arrive à la même conclusion et entérine avec clarté ce rachat ", a t-elle précisé. " Le marché de la publicité aujourd'hui est très concurrentiel et innovant, et il évolue très rapidement ", a t-elle ajouté.

La date butoir du 13 novembre devrait permettre à Bruxelles d'avoir le temps de faire le tour de la question et d'envisager, ou non, d'instaurer une enquête plus poussée. Cette dernière pourrait durer jusque quatre mois. On se souvient que les rivaux de Google, Yahoo et Microsoft, avaient clairement exprimé leurs inquiétudes vis-à-vis de cette acquisition jugeant que cette fusion avec la régie publicitaire DoubleClick entraînerait une concurrence déloyale. Pour rappel, la firme de Mountain View est déjà leader dans le secteur de la publicité sur Internet.

Andrew Cecil, responsable des conditions d'utilisations de Yahoo en Europe, avait déclaré la semaine dernière que cette union allait renforcer la position dominante de Google en Europe et nuire au paysage de la publicité en ligne. " Le résultat final consistera en des prix plus élevés pour les annonceurs publicitaires et moins de choix pour les consommateurs européens ", a t-il prédit.

Reste enfin la question du respect de la vie privée, Google étant détenteur d'un nombre encore plus considérable d'informations sur les internautes et leurs habitudes grâce à ce rachat. La Commission européenne a indiqué qu'elle n'examinerait pas ce point de manière détaillée.