Logo vivendi universal Cet accord combinera donc les troisième et quatrième catalogues du marché, leur donnant ainsi 22 % de parts de marché et dépassant du même coup EMI Music.

La Commission européenne avait indiqué qu'il y avait des problèmes antitrust dans la manière donc cette acquisition avait été originellement mise en place car les éditeurs récupèrent, et de plus en plus, de nombreux droits sur les morceaux vendus sur Internet, des droits qui sont écartés des sociétés collectives traditionnellement chargées de les reverser à ceux qui les détiennent.

" L'inquiétude de la Commission était que, dans ce nouvel environnement, Universal aurait pu exercer un large contrôle sur un grand pourcentage de titres à travers les copyrights basés sur les oeuvres des paroliers et les enregistrements individuels ", a déclaré l'institution selon un article d'Associated Press. " Dans de nombreux pays, Universal contrôle déjà plus de la moitié des charts et par conséquent dévient un produit incontournable pour tous les services musicaux mobiles et sur Internet ".

Universal a finalement réussi à se débarrasser de cette inquiétude en promettant de vendre plusieurs catalogues musicaux relativement importants - britanniques et états-uniens pour l'essentiel - comme ceux de R.Kelly ou bien encore Justin Timberlake. De même, les catalogues de Zomba UK, 19 Music, 19 Songs, BBC Music, Rondor UK ainsi que les licences de Zomba US seront revendus, ce qui est encore davantage que ce que demandait la Commission.

De son côté, BMG détient les droits de plus d'un million de titres dont ceux de Coldplay ou bien encore les Beach Boys.