Facebook vient de franchir le cap impressionnant du milliard d'utilisateurs actifs. Faut-il s'attendre à voir ce chiffre gonfler rapidement ? Ce n'est pas ce que dit le PDG et cofondateur de Facebook. Toutefois, Mark Zuckerberg voit une sorte de loi de Moore avec les réseaux sociaux en général.

En 1965, Gordon Moore - un des trois fondateurs d'Intel - a édicté une loi empirique qui porte son nom et voulant que le nombre de transistors sur un processeur double tous les deux ans. Un principe affiné en 1975 pour s'appliquer au nombre de transistors des microprocesseurs sur une une puce de silicium. Il s'agit plus une prédiction qui s'est révélée plutôt exacte jusqu'à nos jours.

Mark Zuckerberg imagine une sorte de loi de Moore pour les partages sur les réseaux sociaux. D'après lui, le taux de partage devrait doubler tous les ans. " Ainsi, en dix ans à partir de maintenant, les gens vont partager environ mille fois plus de choses qu'ils ne le font aujourd'hui ".

Cette prédiction de Mark Zuckerberg est optimiste puisqu'elle suppose que les réseaux sociaux, pourtant confrontés à des problèmes de monétisation et des inquiétudes au niveau du respect de la vie privée en ligne, vont perdurer pendant de nombreuses années et gagner de l'ampleur.


Les conseils de Mark Zuckerberg
Lors de la conférence annuelle à l'université de Stanford pour les entrepreneurs et hackers qui ont démarré une startup, Mark Zuckerberg a donné comme conseil à l'auditoire présent de " faire quelque chose de fondamental ".

Mark-Zuckerberg D'après lui, trop de sociétés se focalisent actuellement sur de petits problèmes. " La chose la plus intéressante est d'opérer sur quelque chose de fondamental pour la manière dont les êtres humains vivent. C'était essentiel pour moi. "

Facebook - son concept - a fait ses premiers pas en 2004 à l'université de Harvard où Mark Zuckerberg étudiait. D'abord fermé, le réseau social axé sur le partage entre étudiants et allant plus loin qu'une simple page de profil, s'est étendu à d'autres universités américaines avant de prendre un plus large envol.

Si le réseau social a vite grandi, il a mis un an pour obtenir son premier million d'utilisateurs. " Ce n'était pas aussi rapide qu'un tas de choses qui se développent aujourd'hui ". Pour Mark Zuckerberg, disposer de ce temps a été précieux face à des concurrents tels que Friendster et MySpace. Par ailleurs, il estime que Facebook est arrivé au bon moment alors que les internautes étaient disposés au partage comme avec Wikipédia.

Si Facebook n'avait pas rencontré le succès, Mark Zuckerberg a déclaré qu'il aurait probablement rejoint les rangs d'un géant de la high-tech plutôt que de lancer une startup. A priori, son choix se serait porté sur Microsoft.

Source : CNET