Mark-Zuckerberg Paul Ceglia aura attendu que Facebook approche du demi-millard d'utilisateurs actifs pour revendiquer 84 % des parts du réseau social. Dans une plainte en justice, ce New-Yorkais affirme avoir signé en 2003 avec le co-fondateur de Facebook et actuel PDG, Mark Zuckerberg, un contrat qui lui donnerait aujourd'hui le droit de revendiquer autant de parts et tout autant pour les bénéfices engendrés depuis sept ans.

Selon l'AFP, ledit contrat aurait été signé un an avant le lancement de Facebook. Alors étudiant à Harvard, Mark Zuckerberg aurait pris l'engagement de se faire rémunérer à hauteur de 1 000 dollars pour le développement et la conception d'un site Web et 50 % des parts du futur produit, l'autre moitié revenant à Paul Ceglia. Pour chaque jour de retard dans la livraison du site, Mark Zuckerberg aurait consenti des pénalités, à raison de 1 % des parts pour Paul Ceglia.

Le site thefacebook.com a été complété et rendu opérationnel le 4 février 2004, soit 34 jours après la date initialement prévue le 1er janvier 2004, d'où les 84 % de parts que réclament aujourd'hui Paul Ceglia. La valorisation de Facebook est estimée entre 12 et 22 milliards de dollars...

Ces allégations sont absurdes pour Facebook qui a demandé que ce cas soit rejeté. Cette demande de rejet a porté l'affaire à un échelon supérieur de justice ( juridiction fédérale ) et a entraîné le gel dans la vente des actifs de Facebook le temps que la lumière soit faite sur cette affaire.

Déposée le 30 juin 2010, la plainte de Paul Ceglia est arrivée bien tard, et peut-être trop tard. L'homme traîne par ailleurs une réputation sulfureuse. En décembre 2009, le procureur général de New York a ouvert une enquête à l'encontre d'une société lui appartenant ainsi qu'à sa femme. Spécialisée dans le bois de chauffage ( pastilles de bois ), cette société aurait escroqué des clients pour près de 200 000 dollars en n'honorant pas des livraisons.

Le passé estudiantin de Mark Zuckerberg est quant à lui aussi assez trouble. Il a notamment été accusé d'avoir volé l'idée et du code source du réseau universitaire ConnectU pour finalement lancer Facebook. Une affaire étouffée via un arrangement amiable en 2008.