Seule une fraction des centaines de milliards de photos hébergées par Facebook sont consultées régulièrement, tandis que la grande majorité reste stockée dans nos profils sans jamais être sollicitée ou très rarement.

Une solution qui pose un problème à Facebook depuis quelque temps, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le stockage de ces milliards de photos nécessite des équipements et donc de l'investissement. Mais plus ces équipements sont importants, plus ils consomment de l'électricité, et se révèlent d'autant plus couteux pour la firme.

Depuis le début de l'année dernière, Facebook est donc à la recherche d'une nouvelle solution de stockage, à la fois importante et peu couteuse. Dans un premier temps, la firme pensait opter pour un système reposant sur de la mémoire flash basse consommation, mais c'est finalement vers une tout autre technologie que s'est dirigé le réseau social : le disque Blu-Ray.

La société a ainsi construit un prototype qui utiliser 10 000 disques Blu-Ray pour stocker un petabyte de données ( soit 1024 Terabytes ). Jay Parikh a profité de l'Open Compute Summit pour indiquer que ce système permettrait à Facebook d'économiser 50 % des couts et 80 % de l'énergie consommée par rapport à un stockage sur disque dur standard.

Le serveur se présente comme une armoire de 2 mètres de hauteur. A l'intérieur, des robots capables de déplacer des disques vers l'un des 16 graveurs de la station, mais Facebook n'en dit pas plus pour l'instant. Car si son serveur a pour vocation d'être partagé au reste du monde, la firme doit encore décider quelles parties elle compte garder secrètes.

Dans l'absolu, le prototype serait déjà en fonctionnement et pourrait être capable de stocker jusqu'à 30 petabytes de données. Facebook envisagerait déjà la construction d'un second site basé sur ce système capable d'héberger jusqu'à 150 petabytes de données dans les moins à venir.

Malgré des chiffres impressionnants, ces serveurs ne seront capables d'accueillir qu'une portion des 3 exabytes que le site espère stocker, la firme devra donc multiplier les installations. Facebook admet toutefois continuer de chercher des solutions alternatives au stockage de ces photos peu consultées.

Source : The Verge