
Cette vulnérabilité a connu un très large écho médiatique, d'autant qu'elle a été à l'origine d'une rare collaboration entre les principaux éditeurs, constructeurs et acteurs de l'Internet parmi lesquels Microsoft, Cisco ou encore Sun Microsystems, afin de fournir les mises à jour nécessaires à son comblement, et ce avant même sa divulgation grâce à un secret savamment entretenu par son découvreur Dan Kaminsky.
Statistique choc ! Un peu trop ?
Pourtant, selon la société de sécurité informatique NBS System qui propose par exemple des tests d'intrusion, des audits, la France ferait presque figure de mauvais élève. Statistique choc pour NBS System : " La très grave faille sur le DNS n'a toujours pas été corrigée sur 30 % du parc de serveurs en France ".
Voilà qui paraît bien inquiétant, mais sans doute surtout alarmiste; du moins espérons-le. Pour cette statistique de 30 %, NBS System semble uniquement s'en référer à un test gratuit et anonyme mis à disposition sur son site. Reste que pour cette société, la faille de Kaminsky est la plus dangereuse de ces 5 dernières années. Pour les administrateurs notamment, autant donner du crédit ou pas à ces 30 % en passant le test pour savoir si leur DNS ou à défaut celui de leur fournisseur d'accès est vulnérable.