La plateforme sociale de micropaiement Flattr bénéficie d'une médiatisation toute particulière, tenant à la notoriété de l'un de ses deux cofondateurs. Derrière Flattr, on trouve en effet le Suédois Peter Sunde, l'une des anciennes chevilles ouvrières du fameux site de liens torrents The Pirate Bay. En version bêta, Flattr s'ouvre à tout le monde après la fin d'un régime d'invitations.

Le principe est de permettre à l'internaute de voter pour ce qu'il aime le plus sur la Toile via des boutons Flattr qui sont affichés. Mais ce vote relativement courant sur le Web donne aussi lieu à une rémunération pour le créateur du contenu en ligne qui a reçu le vote, alors que Flattr touche une petite commission ( 10 % ).

L'internaute crédite son compte d'une certaine somme ( minimum de 2 euros ) et décide d'un montant mensuel qu'il souhaite dépenser avec l'assurance qu'il ne pourra pas dépasser ce plafond en cas de frénésie de clics. Cette somme mensuelle sera répartie équitablement entre autant de propriétaires d'un bouton Flattr qui auront bénéficié de l'un de ses clics.

On peut évidemment penser que cela ne pèsera pas lourd au bout du compte, mais Flattr est adepte du proverbe " les petits ruisseaux font les grandes rivières " dont la vidéo de présentation ci-dessous nous prouve qu'il existe un équivalent en Suède :

Flattr est intégré avec Facebook et Twitter afin que les utilisateurs puissent informer leurs amis et abonnés pour quels contenus en ligne ils ont donné de l'argent.