France telecom Hier matin, nous évoquions un mouvement de grève initié par les syndicats CFDT, CFTC, CGE-CGC, CGT, FO et SUD afin de protester contre les 16 000 suppressions d'emplois chez France Télécom prévues en France ( 22 000 départs pour 6 000 embauches ) et programmées sur la période 2006-2008. Il a été suivi par de très nombreux employés.


25 % des employés auraient débrayé !

Selon les informations fournies par la direction du groupe et les organisations syndicales, au moins 25 % des 108 000 employés français ( ils sont 191 000 dans le monde ) suivaient le mouvement en tout début d'après-midi. 650 manifestaient à Toulouse 500 à Strasbourg, entre 200 et 300 à Alleray ( le siège social du groupe ) et entre 100 et 200 à Bordeaux.

Un porte-parole de France Télécom justifiait ce plan social de la manière suivante : " Elles ( ndlr : les suppressions d'emplois ) sont indispensables pour permettre à France Télécom de devenir l'opérateur intégré de référence en Europe, dans un contexte de plus en plus concurrentiel. "

Il a indiqué que les départs, contrairement à ce qu'avancent les syndicats, se faisaient sans pression et qu'il s'agissait de départs en pré-retraites, de retours vers la fonction publique ou de créations d'entreprises. Quant aux 6 000 embauches, le porte-parole a précisé qu'il s'agissait d'emplois dans le secteur du réseau et de l'informatique, mais également de la relation client.
Source : AFP / Reuters