France Telecom logo pro Par trois fois cet été, des salariés de France Télécom ont mis fin à leurs jours, portant à 20 leur nombre depuis début 2008. Dans le cas marseillais du mois de juillet, la pression liée au surcroît de travail et aux méthodes managériales est clairement énoncée comme cause de son geste dans une lettre laissée à sa famille et communiquée à ses collègues de travail.

Une réunion entre Oliver Barberot, DRH du groupe, et les délégations des six organisations syndicales a été menée le 25 août sur le thème des " risques psycho-sociaux dans l'entreprise " et des mesures éventuelles à prendre.

Face à l'émotion suscitée par le rythme rapproché de ces drames, et constatant que " la forte implication et le soutien des managers locaux des salariés qui ont attenté à leurs jours n'ont malheureusement pas permis d'éviter une issue tragique ", une stratégie de prévention de ces risques psycho-sociaux va s'organiser autour de quatre axes.


Renforcement de l'encadrement

La direction de France Télécom s'engage ainsi à ouvrir une négociation " pour la déclinaison dans le Groupe des dispositions de l'accord interprofessionnel sur le stress ". Elle va d'autre part renforcer ses équipes de médecine du travail et améliorer l'animation du réseau des assistantes sociales.

Elle compte également renforcer les équipes de Ressources Humaines de proximité et réaffirme " la possibilité de négociations locales sur les mesures d'accompagnement liées à des projets d'évolution d'organisation ".

Dans son communiqué, le groupe France Télécom met en avant " la nécessité pour l'entreprise de poursuivre sa transformation dans un contexte d'évolution rapide de ses métiers et d'attentes de ses clients, ainsi qu'une très forte pression concurrentielle " mais promet de faire des efforts de communication.