Free est toujours accusé de se jouer de la loi dite Chatel ( loi pour le développement de la concurrence au service des consommateurs ), entrée en vigueur le 1er juin 2008. Cette date a marqué la fin des hotlines surtaxées pour les opérateurs et un temps d'attente gratuit lorsque l'appel est passé depuis le réseau de l'opérateur.

Depuis de nombreux mois, l'association Freeks qui s'intéresse depuis peu aux problèmes de tous les abonnés Internet indépendamment de leur prestataire, a dénoncé l'attitude de Free en l'accusant d'avoir répercuté le manque à gagner sur le service après vente. La hotline n'est plus surtaxée, mais une fois la mise en relation établie avec un conseiller, un service d'assistance téléphonique prend le relais à raison de 0,34 euro la minute. Un montant qui apparaît sur la facture Free Haut Débit.

Dans un communiqué publié mercredi, l'UFC-Que Choisir dénonce un " tour de passe-passe " et rejette les arguments de Free qui met en avant les autres moyens d'aide mis à la disposition de ses clients et assure rembourser les frais d'assistance aux clients. Encore faut-il que le problème soit de la responsabilité de Free et que le client fasse la demande de remboursement, dans le cadre d'une " procédure compliquée ", estime l'association.

L'UFC-Que Choisir a donc décidé de porter l'affaire devant les tribunaux, mais s'attend à une procédure de longue haleine.