Lorsque Free Mobile s’est lancé sur le marché de la téléphonie mobile, au mois de janvier 2012, les concurrents évoquaient une filiale d’Iliad qui resterait à jamais déficitaire et compensée par la branche Free.
Pas moyen en effet, selon eux, de dégager des bénéfices avec des tarifs aussi bas et le coûteux soutien d’Orange le temps que le réseau soit en place et opérationnel.
Plus confiante, la direction d’Iliad tablait de son côté sur une branche mobile dégageant des bénéfices dès l'année 2014.
Mais selon les analystes de Morgan Stanley, le seuil de rentabilité serait arrivé bien plus tôt que prévu. Alors que Free Mobile avait annoncé un chiffre d’affaires de 320 millions d’euros et un déficit de 44 millions d’euros à l’issue du premier semestre 2012, l’opérateur mobile devrait avoir atteindre un chiffre d’affaires de 520 millions d’euros et un bénéfice de 28 millions d’euros durant la première moitié de cette année.
Pour expliquer cela, ils évoquent la baisse des communications transitant par le réseau Orange avec le déploiement des antennes et la récente livraison des boîtiers Femtocells.
Morgan Stanley y va enfin de sa propre estimation concernant le parc Free Mobile, parlant de 6,725 millions de clients.
