Frost sullivan logo Malgré les centaines de programmes mobiles malveillants recensés par les éditeurs d'antivirus, les téléphones portables sont encore relativement épargnés par les affres du virus grignotant les données du terminal ou espionnant les faits et gestes de son possesseur.

Cependant, le nombre sans cesse croissant de connectivités et les possibilités d'interactivité, associées à l'augmentation de la présence de certains systèmes d'exploitation mobiles, comme Symbian OS ou Windows Mobile, offrent des opportunités renouvelées pour les amateurs de malwares.

Cette situation va également profiter aux éditeurs d'antivirus, dont le marché va passer d'un petit 61,4 millions de dollars en 2007 à un plus conséquent 2 milliards de dollars en 2014, selon les estimations du cabinet d'études Frost & Sullivan.


Entre prise de conscience et protection
C'est que les téléphones portables, et surtout les smartphones, gagnent en puissance, voient leur fonctionnement se rapprocher de celui des ordinateurs et contiennent des données sensibles parfois bien mal protégées.

Il n'est donc pas étonnant que les cybercriminels s'intéressent de plus en plus aux plates-formes mobiles tandis qu'utilisateurs et entreprises sont souvent mal informés des risques potentiels pour les données des terminaux et les risques d'entrée frauduleuse dans les intranets des sociétés.

Frost & Sullivan préconise donc des partenariats dont les opérateurs seraient le point d'orgue pour assurer la protection des réseaux mobiles et des terminaux. Les éditeurs d'antivirus mobiles capables de créer ces types d'association auront alors une longueur d'avance sur la concurrence.