Logo doubleclick Deborah Platt Majoras, présidente de la FTC, a déclaré en fin de semaine dernière avoir étudié, avec des officiels en charge de l'éthique aux USA et autres responsables, une pétition de diverses organisations de protection des consommateurs.


Conflit d'intérêts ?

Elle en a conclu que " les lois et règles concernées [ dans cette affaire ]...ne requièrent ni ne sont en faveur d'une annulation [ de la transaction ] ". L' EPIC ( Electronic Privacy Information Center ) et le CDD ( Center for Digital Democracy ) ont déclaré, dans une pétition mercredi dernier, que John M.Majoras, époux de la présidente de la FTC, était un partenaire de la firme juridique Jones Day. Or, ces deux organisations ont accusé DoubleClick d'avoir embauché Jones Day pour représenter la compagnie avant que la FTC ne soit sur l'examen de ce rachat controversé.

Du coup, la fiabilité de la décision de la FTC est remise en question, et les deux groupes estiment qu'il y a un risque que son verdict soit biaisé. Vendredi dernier, Deborah Platt Majoras a affirmé que Jones Day n'était pas en charge de défendre DoubleClick devant la FTC, mais uniquement devant la Commission européenne, qui mène également sa petite enquête, rappellent nos confrères d'Associated Press. Son mari a déclaré n'être engagé d'aucune sorte dans cette transaction.

Madame Majoras a enfin rappelé que les responsables fédéraux officiels n'ont pas le droit de prendre de décisions qui pourraient affecter leurs intérêts financiers. Le commissaire William E.Kovacic, dont la femme, Kathryn Fenton, est également actionnaire de Jones Day, a déclaré lui aussi qu'il ne se désengagerait pas de ce dossier. A suivre.