Spywares Une des lois passées en début d'année dans le cadre du Spy Act, prévoit d'autoriser la FTC à imposer des amendes aux entreprises qui distribuent des logiciels espions sur les ordinateurs de leurs clients. La FTC a donc toute autorité pour collecter les revenus tirés de ces activités malhonnêtes mais elle manque de champ libre pour infliger d'autres amendes, a déclaré le commissaire Jon Leibowitz selon InfoWorld.

Ainsi, il indique qu'il est parfois difficile de traîner un groupe en justice pour réclamer des dommages lorsque l'affaire concerne des publicités intempestives s'affichant sur les ordinateurs des plaignants. Dans certains cas, les dommages liés aux logiciels espions sont traités par des juges " qui n'ont jamais utilisé d'ordinateurs ", a ajouté Dave Koehler, du Bureau of Consumer Protection de la FTC.

Le Spy Act permettrait à la FTC d'infliger des amendes allant jusqu'à 3 millions de dollars pour piratage de machines, fourniture de publicités intempestives non sollicitées ( popups ), etc., ainsi qu'un million de dollars pour la collecte de données personnelles sans permission des victimes. Ces amendes s'ajouteraient donc à la saisie des revenus touchés par les auteurs de ces délits et au paiement des dommages.

La FTC ( Federal Trade Commission ) estime qu'elle aurait une " énorme force de persuasion " avec ces amendes additionnelles, a déclaré Leibowitz. " Pour le moment, les entreprises savent que le pire qu'il puisse leur arriver, c'est de perdre leurs revenus. Elles ne seront pas condamnées à une amende ", a t-il ajouté.

Et tant que les habitudes des internautes ne changeront pas, ces problèmes persisteront. " Nous ne voyons pas une nette augmentation des changements de comportements ", a déclaré Ron Texeira, directeur exécutif de la NCSA ( National Cyber Security Alliance ). Cette dernière avait en effet découvert le mois dernier que 78 % des internautes interrogés par ses soins ne possédaient pas le trio constitué d'un pare-feu, d'un anti-virus et d'un anti logiciels espions.