Cette carte manque néanmoins de détails. Même si Google indique parfois quels services en particulier ont fait l'objet de censure, on ne sait toutefois pas précisément pourquoi. Faisant a priori fi de ce problème, le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe s'est fendu d'un communiqué pour saluer cette initiative, soulignant que le " public a le droit de savoir ce que les gouvernements demandent de retirer d'Internet ".
Thorbjørn Jagland en profite pour " inviter instamment les gouvernements européens à s'abstenir de filtrer les contenus publiés sur Internet pour des motifs autres que ceux spécifiés à l'Article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme ". Cet article porte sur la liberté d'expression.
" Ce droit est malgré tout assorti d'une responsabilité, celle de veiller au respect de la dignité et des droits d'autrui, ainsi qu'à la protection de groupes vulnérables comme les enfants ", poursuit le communiqué.
Selon la carte de Google, entre juillet et décembre 2009, moins de dix demandes de retrait de données ont été formulées par la France.
Publié le
par Jérôme G.


Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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