Google logo La société Louis Vuitton, appartenant au groupe LVMH, a annoncé hier que la Cour d'appel de Paris avait confirmé la condamnation prononcée en première instance à l'encontre de Google et sa filiale française pour " contrefaçon de marques, concurrence et publicité déloyales ".


Google Adwords dans le collimateur
Dans le cadre de leur activité de régie publicitaire, Google Adwords, la firme de Mountain View est sommée de la part de la filiale de LVMH d'être plus strict dans sa gestion et la revente de mots-clés, en particulier lorsque ceux-ci représentent des marques.

" La prétention de Google d'échapper à sa responsabilité en raison du régime spécial de responsabilité limitée institué par la loi sur la confiance dans l'économie numérique (LCEN) du 21 juin 2004 est rejetée. Il lui est interdit, dans le cadre de son activité de régie publicitaire, l'usage des marques appartenant à la société Louis Vuitton sur toutes les extensions de son site accessibles depuis la France ", apprend t-on de la part de l'entreprise.


300.000 euros d'amende
Louis Vuitton a également annoncé que la Cour d'appel de Paris avait porté le montant des dommages et intérêts alloués à 300.000 euros. Cependant, depuis 2003, époque à laquelle cette procédure s'était engagée, et suite à de nombreuses plaintes et affaires de ce type, Google a instauré une politique différente pour son programme Adwords.

Il est donc interdit pour les annonceurs d'utiliser des marques qui ne leur appartiennent pas et la publicité pour les produits contrefaits demeure interdite. Du côté de Google, on reste indifférent face à ce jugement, le porte-parole du groupe affirmant que le " jugement d'aujourd'hui ne soulève pas le moindre nouveau point. "