Logo doubleclick Il s'agit de la première décision de ce type, a précisé le numéro un de la recherche, alors que l'on attend toujours les verdicts de l'Europe et des Etats-Unis.

L'Australian Competition and Consumer Commission (ACCC) a déclaré n'avoir aucune interrogation sur les éventuels problèmes de concurrence que poserait ce rachat dans le monde de la publicité en ligne. " Dans ce contexte, l'ACCC a considéré que la fusion était peu susceptible de résulter en une diminution notable de la concurrence sur le marché australien ", est-il écrit dans le communiqué des régulateurs australiens.

Pour rappel, DoubleClick, comme de nombreuses régies publicitaires, installe un petit fichier appelé cookie sur l'ordinateur des internautes qui visitent des sites Internet comprenant ses espaces publicitaires, ce qui lui permet de tracer le nombre de fois que la publicité a été affichée et donc, in extenso, de remonter l'origine de navigation du surfeur, sa fréquence de visite, etc.

De nombreuses interrogations sur le respect de la vie privée se sont alors fait jour en Europe, d'aucuns se demandant si Google n'aurait pas, de fait, trop d'informations dans ses bases de données sur les internautes qui utilisent ses services. Il faudra attendre le 13 novembre pour savoir si la Commission européenne décidera, ou non, d'ouvrir une enquête approfondie sur cette question.