Google continue de souhaiter séduire les entreprises, et outre ses outils collaboratifs, c'est généralement au travers des solutions de stockage et de l'environnement Cloud que se réalisent les appels du pied.

Google-Drive  D'ici la fin de ce mois, Google proposera ainsi aux professionnels de pouvoir transférer autant de dossiers et contenus qu'ils le souhaitent sur leur espace Google Drive, la solution de stockage Cloud maison. Dans le cadre d'une offre baptisée " Drive for Work " facturée 8 euros par mois et par utilisateur, Google fait sauter les verrous et propose désormais un stockage illimité. Google a précisé que chaque fichier pourra peser jusqu'à un maximum de 5 téraoctets.

C'est une belle évolution de l'offre qui se limitait jusqu'ici à 30 Go facturés 4 euros par mois, ainsi qu'un sérieux coup à la concurrence puisque de son côté, Microsoft facture toujours 12,90 euros par mois pour accéder à 1 To seulement.

Eric Haddad, directeur de Google Entreprise pour l'Europe du Sud a indiqué " Nous voulons accélérer sur le marché des serveurs de fichiers partagés avec une offre percutante. Les entreprises qui utilisent beaucoup nos solutions ont vraiment besoin de partager beaucoup plus, et de façon massive."

L'ensemble des fichiers seront chiffrés de bout en bout, de l'utilisateur et son navigateur Internet jusqu'aux centres de stockage, ce qui les rend théoriquement illisibles en cas d'interception ou de détournement des données. Malheureusement, l'offre de Google pêche par manque de diversité, notamment au niveau de la localisation des centres de stockage. Là ou Microsoft propose ainsi de sélectionner un hébergement des données en Europe, Google ne peut satisfaire à cette demande, un point critique à l'heure ou les écoutes de la NSA restent d'actualité. Pour Eric Haddad ce n'est pas vraiment le fond du problème : " Le fait d'être hébergé en Europe n'est pas forcément une barrière contre les intrusions de cybercriminels ou de gouvernements, nous mettons des barrières les plus hautes possible avec le chiffrement de bout en bout des données."