La plaignante parle de " détresse psychologique " infligée suite à la publication dans Street View de Google Maps d'une image montrant... ses sous-vêtements étendus sur une corde à linge. Une corde à linge située devant la façade de son ancien appartement.
Notre Japonaise s'est rendu compte de cette publication au printemps dernier lorsqu'elle a effectué dans Street View une recherche sur son appartement. Le cliché incriminé a été retiré en octobre, période à laquelle elle a porté plainte.
" J'ai été submergée d'anxiété à l'idée que je puisse être la cible d'un crime sexuel. Cela m'a coûté mon emploi et j'ai dû changer de lieu de résidence ", a déclaré la plaignante au tribunal de district de Fukuoka. Elle estime inacceptable que des sous-vêtements aient ainsi pu être photographiés.
La plainte évoque une aggravation du trouble obsessionnel compulsif dont elle souffrait suite à l'anxiété provoquée par la publication de la photo, et la peur de se sentir constamment épiée et filmée.
En l'occurrence, une capture photo sans doute malheureuse pour Google compte tenu de la fragilité psychologique de la plaignante. De là à juger Google responsable ? Au Japon, Google avait dû jeter à la poubelle ses premiers clichés Street View pour cause de hauteur de caméra trop importante et ainsi de pouvoir observer par-dessus certaines clôtures de propriétés.
Publié le
par Jérôme G.


Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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