Microsoft logo Lorsqu'il lui a été demandé ce que ferait la firme de Mountain View dans pareille situation, Eric Schmidt, directeur exécutif de Google, a assuré que " cela ne changerait pas notre stratégie ". " Cela changerait la dynamique de concurrence, mais cela ne nous ferait pas changer de cap ", a t-il ajouté selon nos confrères de USAToday.

Microsoft et Yahoo, deux rivaux de Google mais très loin derrière sa place de numéro un des moteurs de recherche avec 65 % de parts de marché, ont récemment émis l'éventualité d'un rapprochement pour lutter contre leur adversaire. En mars, rappelons que Google a été pour la première fois devant Microsoft au rang des sites les plus visités dans le monde, avec plus de 500 millions de visiteurs uniques dans le mois ( chiffres du cabinet comScore Media Metrix ).

Yahoo logo international png Il faut également ajouter que Google se montre particulièrement agressif sur le plan des acquisitions lors des douze derniers mois. Après avoir déboursé 1,65 milliard de dollars pour le portail vidéo YouTube en octobre dernier, il a récemment racheté DoubleClick, géant de la publicité, pour 3 milliards de $. Microsoft, qui fût plutôt irrité de ce rachat contestant même sa validité juridique, a en outre été visé par les outils Google Spreasheets et autres applications bureautiques utilisables sur Internet, venant concurrencer son sacro-saint Office..

Google logo Devant cette irrésistible montée en puissance, Google agace et suscite moultes critiques. Ce à quoi Schmidt répond que " l'unique frustration vient des critiques fondées sur des mensonges ", le reste " rend Google encore plus fort ". Larry Page, co-fondateur avec Sergey Brin, minimise l'importance donnée à son entreprise, rappelant qu'il y a " encore beaucoup à parcourir " car " notre but est de produire un moteur de recherche qui comprenne ce que vous voulez avant que vous ne le tapiez. Comme une super-bibliothèque. Nous sommes toujours loin de cet objectif mais nous nous en rapprochons. De 1% par trimestre. "