
Après une plainte déposée en mars 2007, Viacom en a déposé une nouvelle version le mois dernier accusant YouTube de toujours autoriser la mise en ligne de copies illicites de programmes TV et de films qui sont consultées des dizaines de milliers de fois, et arguant que Google et YouTube n’avaient presque rien fait pour empêcher une telle diffusion. Pour Viacom, cette tolérance serait même le fond de commerce de YouTube.
La réponse de Google
Ces allégations n’ont que très moyennement plu à Google qui par l’intermédiaire de ses avocats, a fait parvenir un document à la Cour de district de Manhattan dans lequel il est indiqué que YouTube va bien au-delà de ce que lui impose la loi afin d’aider les ayants droits qui souhaitent protéger leurs œuvres. YouTube a par exemple implémenté une technologie de filtrage vidéo qui permet de détecter immédiatement la majorité des clips protégés par des droits d’auteur. De par son acharnement et la mise en cause de YouTube, pour Google, " Viacom menace la manière dont des centaines de millions de personnes échangent légitimement de l’information et s’expriment. "