Si pour l'industrie du disque la réponse graduée de la Hadopi demeure nécessaire, la sanction de la suspension de l'accès à Internet prononcée par un juge n'est plus souhaitable. Dans les faits, elle n'a de toute manière jamais été appliquée.

Comme cela est déjà apparu lors des débats sur l'Acte II de l'exception culturelle, le secteur de la musique plaide pour une conservation des emails d'avertissement lorsque du téléchargement illégal est repéré, mais veut des amendes automatisées.

L'UPFI, pour les indépendants, rejoint notamment la position du SNEP, le principal syndicat des producteurs de disques, mais aussi de la Sacem :

" L'UPFI est attachée au maintien du dispositif de la réponse graduée et, comme un grand nombre de professionnels, se prononce en faveur d'un régime d'amendes contraventionnelles et pour la suppression de la sanction de la coupure d'accès. "

Lors du Midem de Cannes, l'UPFI a évoqué une amende de 140 euros et a fait allusion aux infractions au Code de la route. Ce serait une administration, comme la Hadopi mais pas forcément, qui enverrait les amendes.