Les spécifications des moyens de sécurisation qui seront labellisés par la Hadopi vont à nouveau faire l'objet d'une consultation. Des logiciels dont on ne sait plus trop quoi penser. Ils ne sont pas obligatoires, mais ont jusqu'à présent été définis comme " un élément positif dans le cadre de l'appréciation des faits par la Commission de protection des droits ( CPD ) si l'internaute est concerné par le processus de réponse graduée ", comme on peut le lire sur le site hadopi.fr.

Présidente de la CPD de la Hadopi, Mireille Imbert-Caretta a néanmoins déclaré à leur sujet : " ils sont indépendants de la phase pénale et n'entrent pas en compte dans nos décisions. Après, c'est de la responsabilité de chacun de protéger sa connexion " ( propos rapportés par ZDNet ). De quoi émettre de sérieux doutes quant à leur nécessité.

Pour leurs spécifications, la Hadopi a également changé de point de vue en précisant que le code d'un logiciel devra être publié en open source. Pour les offres et services proposés, une différence sera en outre établie dans le cadre d'une utilisation pour des professionnels et des particuliers.

Hormis le respect de la neutralité du réseau ( pas de filtrage ), L'Informaticien souligne par ailleurs un nouvel axe que devront respecter ces logiciels à propos de la journalisation, autrement dit l'enregistrement de l'activité d'un utilisateur. Elle sera optionnelle, et le cas échéant le fichier créé  pourra être en clair ou chiffré ( au choix ).