Selon nos confrères du site de sécurité Vulnérabilité.com, l'institut IDC a conduit en 2007 une étude dans quatre pays de la zone géographique Asie / Pacifique, à savoir l' Australie, la Chine, l' Inde et la Corée afin d'évaluer les tendances actuelles et futures concernant l'adoption des technologies en open source, avec notamment les raisons de leur déploiement. A cet effet, près de 1 000 responsables informatique de la région ont été interrogés et une partie des résultats obtenus (l'accès à l'étude complète est payant) ont été divulgués fin septembre dans un communiqué de presse.

Il en ressort que c'est la recherche d'une amélioration en termes de sécurité informatique qui pousse principalement ces entreprises à se tourner vers des solutions open source, au détriment de leurs homologues propriétaires. C'est particulièrement vrai en Australie et en Chine et dans une moindre mesure en Inde alors que pour la Corée, l'aspect budgétaire prime avant tout.

" Ces résultats indiquent que les entreprises perçoivent la technologie open source comme fournissant une meilleure sécurité par rapport aux produits propriétaires ", a déclaré Prianka Srinivasan, analyste chez IDC, et de poursuivre " Bien que le coût demeure un facteur clé décisionnel, les résultats suggèrent également que les entreprises optent pour les technologies open source pour répondre principalement à des besoins spécifiques de fonctionnalités plutôt qu'au besoin d'un déploiement à large échelle. "


Des disparités apparaissent toutefois en fonction de la taille des entreprises impliquées dans l'étude et, un peu comme attendu, ce sont les PME de ces quatre pays qui sont les plus nombreuses à avoir déployé une technologie open source, toujours par souci de sécurité. Une donne qui se retrouve pour les entreprises plus importantes en Australie, Inde et Chine.

" IDC estime que les technologies et les logiciels open source vont susciter un fort engouement dans les années à venir. Les fournisseurs commerciaux de logiciels open source vont devoir suivre le rythme en matière de support technique et de formation et devront également résoudre les problèmes d'interopérabilité s'ils espèrent pouvoir tirer profit du marché qui s'ouvre à eux dans la région ", conclut Prianka Srinivasan.